Scène d’horreur ce mardi matin sur l’avenue 9 Avril à Tétouan. Un motocycliste a perdu la vie dans des circonstances tragiques lorsqu’un autocar, lancé à vive allure, lui a broyé le crâne après une violente collision. La victime n’a eu aucune chance : elle est morte sur le coup, son corps sans vie gisant au milieu de la chaussée, sous les regards terrifiés des passants.
Ce drame, d’une brutalité inouïe, vient s’ajouter à une série d’accidents qui endeuillent régulièrement les routes de la région. Il met une fois de plus en lumière l’insécurité criante des motocyclistes, contraints de partager la chaussée avec des véhicules lourds, faute d’infrastructures adaptées.
À Tanger comme à Tétouan, l’absence de voies dédiées aux deux-roues devient une question de vie ou de mort. Et pendant que les décisions tardent à venir, la route continue de tuer. L’hécatombe, silencieuse mais implacable, se poursuit.