ENSEIGNEMENT: LES ASSISTANTS DE L’ÉDUCATION REVENDIQUANT LA REVALORISATION DE LEURS SALAIRES
Anas El Haddaoui
La tension est à son comble chez les Assistants d’Education du lycée Regnault. Un climat social qui risque de perturber la vie scolaire au sein de l’établissement.
A l’origine de ce malaise, une revendication ‘légitime’ restée incompréhensiblement lettre morte ; celle de la revalorisation sociale de cette tranche de personnel en débrayage pendant deux jours.
Les signataires d’une lettre envoyée à qui de droit, estiment être lésés des résultats du dialogue social entamé entre les représentants des EGD au Maroc et les représentants des personnels.
Dans leurs plaidoyers, les Assistants d’Education évoquent une série de griefs, dont le dispositif de promotion d’échelons au choix, la prime de panier, les grilles de ‘promotion’, la refonte des grilles salariales, desquelles les AED sont exclus.
« Alors même que toutes les grilles ont été refondues pour permettre un déroulement de carrière progressif sur 30 à 33 ans, les AED sont toujours cantonnés à une carrière de 25 ans, s’ils ont la patience d’attendre 7 ans au 3ème échelon ou 8 ans au 4ème échelon », lit-on sur la missive.
Et ce n’est pas tout, ces AED estiment que leurs missions, aussi pénibles et aussi contraignantes qu’elles soient, ne semblent pas être prises en compte à leur juste valeur. « Nous nous sentons exclus de la communauté éducative », dénoncent-ils.
Pleinement investis dans la mission qui leur échoit, celle d’encadrer pas moins de 700 élèves à temps plein, les AED nourrissent le légitime espoir de voir leurs doléances exaucées lors de la prochaine assemblée générale de dialogue de gestion,