À Tanger, le mois sacré du Ramadan s’accompagne de traditions et de célébrations, mais aussi d’une réalité moins réjouissante : des embouteillages monstres qui paralysent les artères de la ville. Chaque jour, les automobilistes se heurtent à des files interminables, et la situation ne semble pas près de s’améliorer.
Dès les premières heures de la journée, la circulation devient infernal . Des files de voitures s’étendent de chaque côté des routes, rendant le moindre déplacement cauchemardesque. Au milieu des klaxons stridents et des prise de bec entre conducteurs, l’atmosphère est lourde et tendue. Les infractions au code de la route se multiplient, aggravant encore le chaos ambiant.
Face à ce constat alarmant, les citoyens ne cachent pas leur frustration. De nombreux automobilistes interpellent les autorités locales, appelant la commune à trouver des solutions pour désengorger les voies. Pourtant, malgré les promesses et l’installation de feux tricolores destinés à réguler le trafic, les bouchons perdurent, laissant les usagers exaspérés.
La situation pourrait devenir encore plus préoccupante à l’approche de la saison estivale.
En effet, avec l’arrivée des touristes et des températures plus clémentes, la ville risque de connaître une affluence accrue, aggravant un problème déjà bien ancré. Les habitants redoutent une intensification des difficultés de circulation et appellent à une réflexion sérieuse sur la gestion du trafic.