C’est reparti pour les élections pour la présidence à la CGEM TTA. Or, à la rédaction de ces lignes, les candidats ne se bousculent pas au portillon.
Pour le patronat de la Région, il s’avère qu’il est difficile de trouver un président de la trempe de Adil Raîs.
Cet opérateur économique, auteur de deux mandats successifs, est parvenu à hisser cette organisation patronale à la place qui lui sied sur l’échiquier économique marocain. Par ses compétences managériales, son réseautage et son esprit fédérateur, la CGEM TTA est aujourd’hui un interlocuteur viable et crédible dans ses relations avec les différentes institutions, tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Aurait-il assumé cette lourde responsabilité au dépend de sa santé et de ses affaires ? La question mérite d’être posée !
En tout cas, l’on sait qu’être patron de la CGEM n’est en effet pas une sinécure et tous les présidents ayant occupé le poste le diront : «On le fait au détriment de notre propre business».
A l’heure qu’il est, l’appel à candidature lancé récemment a été quasiment inaudible.
Ceux qui s’y aventureront sont sensés savoir que la présidence de la CGEM n’est guère une parie de plaisir, c’est même une responsabilité contraignante qui exige de la volonté certes, mais aussi une expérience avérée dans le secteur entrepreneurial, outre une capacité à établir des relations stratégiques avec les acteurs institutionnels et économiques.