À Tanger, la rue Ahmed Chaouki offre un triste spectacle : des trottoirs transformés en extensions sauvages de commerces ou en dépotoirs à ciel ouvert. Résultat, les piétons n’ont d’autre choix que de marcher sur la chaussée, entre voitures et deux-roues, au mépris total de leur sécurité.
Pourtant, le siège de leur annexe administrative caïd est là, à quelques mètres à peine. Mais malgré la proximité, les riverains attendent toujours un signe. Leur appel est simple : récupérer ce qui leur revient de droit — un trottoir praticable.
Jusqu’ici, silence radio. La question reste posée : faut-il un accident pour qu’on daigne bouger?