Le rugissement d’un moteur, un choc brutal, puis le silence. Ce dimanche 22 juin 2025, un nouveau drame a frappé Tanger. Un jeune motocycliste a perdu la vie sur le tristement célèbre trémie de la Centrale Laitière. À ses côtés, son compagnon de route lutte pour survivre, grièvement blessé.
Ce n’est pas une première. Ce lieu, devenu synonyme de deuil et de douleur, continue d’engloutir des vies sous l’indifférence générale. Combien de morts faudra-t-il encore pour que les autorités réagissent?
À Tanger, les deux-roues filent à toute allure, sans protection, sans encadrement. L’excès de vitesse est roi. L’absence de voies réservées transforme chaque trajet en pari avec la mort.
Les familles pleurent, la route saigne, et les décisions tardent. Le bitume tangérois devient un cimetière à ciel ouvert.