Le Maroc s’apprête à franchir une nouvelle étape dans la modernisation de ses transports publics, avec le lancement du programme national du transport urbain par bus pour la période 2025-2029.
Parmi les villes les plus concernées, Tanger occupe une place particulière. La capitale du Détroit souffre depuis plusieurs années d’une pénurie chronique de moyens de transport, accentuée par une croissance démographique rapide et une urbanisation galopante. Bus vétustes, lignes saturées, manque de couverture dans plusieurs quartiers périphériques : les Tangérois vivent au quotidien les limites d’un système de mobilité à bout de souffle.
L’arrivée prochaine de nouveaux bus, dans le cadre du programme national, représente donc une bouffée d’oxygène pour la ville et ses habitants. Cette première phase prévoit la mise en service de 1 487 véhicules répartis sur sept grandes villes, dont Tanger, Tétouan, Fès, Rabat, Benslimane, Marrakech et Agadir, ainsi que leurs agglomérations voisines — notamment Fnideq, Asilah, Tamesna, Ben Guerir et Inzegane-Aït Melloul.
À terme, 29 villes bénéficieront de ce vaste plan de modernisation, mais c’est à Tanger, véritable carrefour économique et humain du nord du Royaume, que les retombées sont les plus attendues. Les habitants espèrent que ce nouveau souffle marquera enfin la fin des trajets interminables et des attentes prolongées aux arrêts de bus.
 
			 
											



